Les publications récentes de pamphlets ouvertement misandres, Le Génie lesbien d’Alice Coffin, Moi, les hommes, je les déteste de Pauline Harmange et Héroïnes de la rue de Marguerite Stern, cristallisent une tendance rhétorique qui existe depuis l’avènement du féminisme des années 1950, à savoir la constitution d’une partie du discours féministe autour de la diabolisation de la figure de l’homme, en tant que genre. Si dans certains cas, sur certains sujets, et à d’autres époques, cette tradition discursive pouvait et peut être pertinente, il apparaît aussi qu’elle empêche de penser les intérêts féminins en termes économiques et sociaux, réduisant le combat féministe – qui défend aussi l’intérêt des femmes en tant que groupe social déterminé et distinct – non pas en une oligarchie de classe, mais une « oligarchie » de genre partiellement dépassée. L’habitude rhétorique de ne penser le combat féministe qu’en termes d’opposition au patriarcat empêche de penser l’assujettissement économique en termes de classe, et en termes de spécificité féminine ; en bref, elle ne permet pas de penser le féminin en tant que classe sociale inadaptée au monde du travail tel qu’il est modelé aujourd’hui par les impératifs néolibéraux et capitalistes : nous postulerons ici l’idée que, si l’écart salarial entre les hommes et les femmes est une réalité observée et vérifiée par de multiples institutions, les raisons qui expliquent ces écarts de salaire sont souvent lacunaires, erronées ou profondément biaisées par des perspectives parfois limitantes ou même discriminantes à l’égard des femmes. Notre exposé, qui s’articulera en plusieurs articles distincts, s’attachera à montrer tout d’abord les limites rhétoriques des discours masculinistes et/ou virilistes qui nient simplement la réalité des écarts salariaux à l’aide d’argumentaires souvent partiels et incomplets, mais aussi de répondre à la faiblesse argumentative des discours féministes postmodernes qui limitent la question des écarts salariaux à une misogynie qui serait frontale et assumée. Afin de dépasser cette confrontation initiale stérile, nous nous attacherons à essayer de comprendre en profondeur les causes de cet écart salarial, en prenant en compte la multiplicité des facteurs qui déterminent en partie la condition féminine contemporaine (en insistant sur les différences de comportements au travail entre les hommes et les femmes, l’attitude face aux études, la question de la maternité, et la perception biaisée de la notion de « choix »), tout en faisant une analogie sur le système capitaliste encourageant des comportements souvent proprement considérés comme masculins : ainsi, il s’agit plutôt de considérer l’espace professionnel néolibéral comme absolument aveugle et inadapté aux impératifs souvent propres aux femmes. Enfin, nous essayerons d’apporter des réponses face à ces défis, en dépassant l’opposition stricte entre les hommes et les femmes, afin d’envisager la problématique plutôt comme un ordre répondant à un impératif de production plutôt que comme un système destiné à nuire aux femmes, et donc réintégrer la lutte salariale, et plus largement l’engagement féministe, dans une perspective politique commune.

Dans les discours médiatiques, la question de l’écart salarial se sclérose autour d’une rhétorique frontalement sexiste, du côté des masculinistes comme des féministes postmodernes. Les premiers vont jusqu’au déni de réalités pourtant observables factuellement : selon l’Insee, l’écart salarial entre les hommes et les femmes avoisine les 17% dans le secteur privé[1] en 2017, et peut aller jusqu’à 28% dans l’absolu (c’est-à-dire sans soustraire des horaires partiels du calcul). Dans les faits, il apparaît souvent difficile d’estimer avec une précision exacte les motifs qui justifient ces écarts salariaux : en prenant deux individus à âge, expérience professionnelle et diplômes équivalents, les raisons qui justifient un écart salarial restent multiples et il peut sembler rapide de limiter cette différence à un sexisme évident. Pourtant, après l’extrait de critères observables et mesurables, l’écart salarial entre les genres se cristallise toujours autour des 10%, sans pouvoir l’expliquer factuellement, avec des critères absolus[2].

Ainsi, la rhétorique masculiniste, qui nie de facto la réalité des écarts salariaux, s’articule autour de plusieurs motifs discursifs :

  • La mise en doute des statistiques officielles (à l’instar des complotistes de tout poil)
  • Le refus de se questionner sur les conditions qui justifient les choix de carrière des femmes, en accord avec les thèses libérales
  • Une essentialisation parfois moralistes des comportements féminins

J’utiliserai ici deux vidéos qui sont représentatives de ces rhétoriques, à savoir Pour en finir avec le mythe de l’écart salarial de OsAlnef[3]  et Le mensonge des inégalités salariales hommes femmes – L’enquête #2[4] du Raptor. Il ne s’agit en aucun cas de critiquer frontalement ces deux créateurs de contenus, en remettant absolument en cause l’ensemble de leur production, mais de souligner les points aveugles et failles rhétoriques de leur discours sur ce sujet précis.

La vidéo du Raptor, sans doute la plus médiatique du Youtube français sur le sujet, a pour finalité la suivante :

« Aujourd’hui, je vous explique définitivement pourquoi ces chiffres sont une mascarade calamiteuse, quelle est la réalité statistique derrière cette histoire et pour quelle raison cette entourloupe level David Copperfield  featuring Messmer l’Hypnotiseur est encore utilisée »

Il ouvre sa démonstration avec une remise en cause de la méthodologie utilisée pour déterminer l’écart salarial moyen – obtenu avec l’aide d’une moyenne donc – en expliquant que cela ne reflète pas la réalité individuelle de chacun, ce qui est somme toute normal dans la mesure où une statistique, ou une étude sociologique, a pour finalité de montrer une tendance générale et non de faire une analyse au cas par cas. Même en changeant la méthode et en prenant la médiane, l’écart médian entre le salaire des hommes (en tant que groupe social) et des femmes (idem) est toujours de 13%.

Selon lui « on ne tient compte ni du temps de métier, ni du temps de travail, ni du diplôme, ni de l’expérience, etc. » : à nouveau, on a un problème d’échelle dans les analyses. Les analyses de l’Insee n’ont jamais prétendu faire du cas par cas mais veut mettre en avant une réalité globale observable à l’échelle de la société, et non de prendre la réalité individuelle comme point de référence (ce qui n’est jamais l’objet de la sociologie, des statistiques ou de la macroéconomie). La remise en cause de la méthodologie et de la neutralité idéologique et politique des experts est une rhétorique devenue classique de la part des complotistes de tout bord. À moins de nier la pertinence de telles approches en mettant en avant la légitimité de la pertinence particulariste, ce genre d’attaque n’est donc pas concluant.

Plus tard, il affirme :

« La raison est simple, c’est parce qu’il y a beaucoup de plus de femmes à temps partiel que d’hommes, ce qui fait baisser naturellement leur moyenne et donc fait augmenter l’écart. […] 30 % des femmes travaillent à temps partiel contre 7% des hommes. […] 34% des hommes effectuent des heures supplémentaires contre 17% des femmes. » Alors qu’on aurait pu attendre ici une explication des causes du choix du travail à temps partiel, qui explique en partie – il est vrai – les différences de revenus entre les hommes et les femmes, nous serons donc laissés avec cette observation pure et quasiment essentialiste («naturellement») du comportement des femmes au travail. Cela véhicule l’idée que les femmes sont instinctivement moins aptes à travailler, qu’il s’agit d’un choix libre et volontaire, voire même qu’elles seraient plus paresseuses. Plus tard, à l’aide d’une capture d’écran de la Wayback Machine, s’il souligne que « la situation familiale, [le] domaine du diplôme possédé ou [les] interruptions de carrière » et « l’effort fourni ou le pouvoir de négociation face à l’employeur »  peuvent être des raisons qui justifient à nouveau les écarts de salaire, il se garde bien d’expliquer en quoi ces éléments sont essentiels à comprendre afin d’appréhender réellement les disparités économiques hommes/femmes et évite soigneusement de les entendre comme la preuve d’un conditionnement genré dans la répartition des rôles domestiques au sein des ménages et dans les comportements pour laisser planer l’idée qu’il s’agirait là d’un choix absolu, et donc non discutable. D’ailleurs, il l’explicite lui-même: « L’écart de 25% en moyenne entre les emplois hommes et femmes s’explique par les choix de vie personnels de chaque individu. » Il n’interroge pas les structures sociales et le modèle capitaliste qui défavorisent les femmes sur le marché du travail – ce dernier reposant sur un modèle qui encourage l’adoption de comportements généralement associés au masculin (course à la performance, compétitivité, agressivité dans le travail et l’environnement professionnel etc.) Cependant, Le Raptor est ouvertement acquis au libéralisme, il ne semble donc pas surprenant de le voir user d’une essentialisation des genres afin de défendre son point de vue économique. En effet, et nous y reviendrons, les injonctions capitalistes descendent d’une vision bourgeoise essentialiste des rôles sexués: il n’est donc pas étonnant de voir cet argumentaire ressurgir chez lui.

Une étude largement citée par les masculinistes, celle de Korn Ferry, si elle est représentative des écarts salariaux entre personnes de même statut « en toute chose égales » (l’écart salarial entre hommes et femmes correspond toujours à 2,7%), ne permet pas de penser les écarts salariaux à l’aune des discriminations inconscientes et des choix biaisés par le genre ; c’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte les déserteurs, ou plutôt les oubliées, du système néolibéral, ce que reflétaient en partie les statistiques de l’Insee. Ce sont deux études qui ne prouvent pas de la même chose, et ne s’opposent pas frontalement, comme le laisse entendre la vidéo du Raptor, en raison notamment des l’échelle et des populations observées. Cette étude montre que pour les femmes ayant intégré pleinement les comportements nécessaires à la réussite au sein de ce système l’écart salarial est plutôt faible. Reste à savoir la part qu’elles constituent en fonction du grade occupé.

Plus tard à nouveau, le Raptor estime que le salaire se fonde également sur « l’efficacité, la productivité », ce qui est juste dans un système économique qui favorise, en tant que valeur, la maximisation des revenus et de la production, en indiquant ainsi qu’il pense le salaire uniquement dans un cadre néolibéral et capitaliste: en changeant de système de valeur, et si l’on décidait de valoriser non pas l’efficacité de la production, mais la qualité et le soin dans l’exécution par exemple, on renverserait sans doute les écarts de richesse. La survalorisation d’une étude (Korn-Ferry) sur une autre (Insee) est en tant que telle la preuve d’une instrumentalisation des sources scientifiques dans le cadre des disparités économiques; au lieu de les prendre pour ce qu’elles sont, et de réfléchir en profondeur à leur sens, en particulier quand on les met en corrélation, on préfère en voir une plus légitime que l’autre alors qu’elles ne montrent que des états de faits.

OsAlnef reprend point par point cet argumentaire, à cela près qu’il n’hésite pas à faire la promotion d’idéaux ouvertement moraux, à grand renfort d’essentialisation genrée: « on peut voir que dans les secteurs où la productivité est importante, les hommes sont tout simplement plus efficaces que les femmes », « les femmes sont juste comme ça, elles ne veulent pas travailler autant », « les femmes veulent simplement moins travailler », « les hommes gagnent de l’expérience plus rapidement, tout simplement […] ils travaillent plus longtemps, et ils travaillent mieux », « la discrimination à l’embauche devrait se faire en faveur des hommes », « si vous embauchez un homme à diplôme égal et à expérience égale, ça voudra dire que l’homme sera probablement plus expérimenté, et ça c’est sans parler de l’école qui serait favorable aux filles », « si vous avez votre bac avec 10/20, l’homme sera forcément plus méritant, parce que la notation en sport est beaucoup plus sévère pour les garçons: si un homme et une fille ont 10/20 au bac, l’homme aura en fait été meilleur que la fille ».

Il ne s’agira pas ici de répondre à toutes ces affirmations tant elles me paraissent saugrenues (et je ne veux pas alimenter un débat absurde en lui donnant ne serait-ce qu’une impression d’autorité – lui répondre factuellement, c’est déjà estimer qu’il pourrait être pertinent de penser ainsi), mais il semble tout de même nécessaire de relever le caractère essentialiste de ces déclarations (« les femmes sont juste comme ça»), ainsi que leur aspect ouvertement moral: OsAlnef parsème son argumentaire de termes ouvertement comparatifs, en créant une hiérarchisation de valeur entre les comportements (ceux de « méritant », « mieux », « plus » sont à ce titre les plus parlants); il cherche à créer une hiérarchie fondée sur l’appartenance à un groupe tirant des portraits de genres moraux; or cette hiérarchisation, c’est le propre de la pensée sexiste et le socle idéologique justifiant les discriminations en tant qu’on déshumanise une partie de la population pour des raisons identitaires. Sous couvert de partager des données sociologiques, il sert en réalité une vision profondément sexiste du monde. Je note également qu’il parle des hommes en tant qu’hommes, mais de femmes en tant que « filles »;  si cela pourrait paraître anecdotique à certains d’entre vous, l’emploi de ces termes illustre pourtant une représentation du monde qui infantilise et discrédite la légitimité des femmes sur le marché du travail. De plus, c’est un festival de raccourcis, et d’interprétations orientées des données afin de servir son propos et sa vision; en d’autres termes, il instrumentalise des chiffres afin de valider une vision largement masculiniste du monde du travail et réaffirmer la suprématie morale des hommes (face à ces femmes paresseuses, non méritantes, et profitteuses; réactivant ainsi des schémas de pensée éculés à la limite du moyenâgeux).

Face à ces discours certes orientés mais sourcés, la réponse des féministes médiatisées est bien légère et ne convainc personne qui serait à peu près rigoureux méthologiquement: la vidéo de Julien Rochedy face à MyBetterSelf est à ce titre douleureux à regarder. Louise Aubery ne semble pas comprendre les études qu’elle cite (« C’est 24% des femmes qui touchent un salaire inférieur aux hommes ») et ses propos ne servent en aucun cas à répondre aux arguments de Rochedy directement (et qui sont pourtant assez classiques dans le discours masculiniste traditionnel); elle ne fait qu’énumérer un catéchisme féministe éculé qui ne parle qu’aux convertis, avec une doxa et un vocable propre au milieu militant («Bah en fait c’est plus complexe car il y aussi un système patriarcal installé – vous parliez tout à l’heure d’oppresseurs et d’oppressés – en soi le féminisme ne revendique pas cette lutte où alors c’est uniquement des mouvements minimes […] le féminisme est un mouvement qui souhaite l’égalité des droits » – or, si on lutte contre le patriarcat installé entre oppresseurs et oppressés, alors c’est un combat idéologique au moins – « C’est un fait qu’il y a un système patriarcal et donc un oppresseur, qui est installé depuis des siècles, qui date du début des civilisations et qui fait qu’aujourd’hui dans la société, le pouvoir est aux mains des hommes, que ce soit le pouvoir économique, dans la sphère politique ou dans la sphère religieuse. ») Les anacoluthes soulignent admirablement les limites et les murs de son propre système argumentatif, en voulant faire concilier un positionnement pacifique avec des idées et une représentation pourtant radicales du monde. Je ne chercherai pas ici à faire une analyse plus poussée de ces discours, dans la mesure où ils sont déjà largement mis en avant et remis en cause. Il illustre à merveille la bouillie qu’est devenu le discours féministe quand il nie l’importance du système capitaliste dans la permanence de l’hégémonie masculine, et sur lequel nous reviendrons dans le suite de cette série d’articles sur la question des écarts salariaux. L’écueil de ces discours consiste notamment à promouvoir une définition idéaliste de l’ennemi qu’ils dénoncent, à savoir le patriarcat: ce serait une force quasiment transcendantale qui ferait que les hommes sont au pouvoir, parce que ce sont des hommes, et que le système cherche constamment à valoriser les hommes, de manière consciente, voulue et organisée. Face à la confrontation au réel, cet argument ne peut pas tenir, quand on observe la violence du monde néolibéral envers ces mêmes hommes, poussant alors la plupart des hommes, mais aussi des femmes intégrées socialement et professionnellement, à rejeter ce discours. C’est un argumentaire qui ne résiste pas à la confrontation au réel.

Il ne s’agit cependant pas de nier les inégalités de statuts entre les hommes et les femmes: au lieu de parler d’écart salarial, il me semble plus pertinent de lire les résultats de l’Insee comme la preuve d’une disparité économique entre les hommes et les femmes: les femmes, dans le système capitaliste qui tend à moins reconnaître leur participation sociale, sont globalement plus pauvres que les hommes. C’est un état de fait et quiconque le remettrait en cause serait dans l’idéologie. Si je refuse que croire qu’il s’agit d’un état voulu et entretenu par les hommes du XXIsiècle, et donc de promouvoir l’idée d’une lutte genrée entre les sexes, il s’agit d’interroger ce qui entretient ces inégalités, et quelles sont les raisons qui soustendent à cet état de fait: si le Capital n’est pas le système patriarcal proprement, en tant qu’il ne valorise pas les hommes, parce qu’hommes, il entretient l’assujettissement économique des femmes en n’intégrant pas les particularismes de la condition féminine dans son modèle de récompense et se base sur une compréhension du travailleur (au sens large) comme étant naturellement masculin. Le système capitaliste ne se construit pas sur l’oppression systémique des femmes (en tant que ce serait un positionnement actif) mais se construit sur la non prise en compte de la condition féminine (on est alors plus proche du point aveugle que de la démarche misogyne conscientisée). Ce ne sont pas les femmes en tant que femmes qui sont rejetées de ce système, mais les spécifités de leur condition qui ne sont pas reconnues car elles desservent le profit.

Nous nous retrouverons bientôt dans un prochain article qui tentera de résumer les modalités sous lesquelles le Capital tient les femmes en dehors des sphères de la production et limite ainsi la reconnaissance de leur apport social, pourtant nécessaires à bien des égards à la marche du monde.

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Bourgeoise mal apprivoisée et booktubeuse sans succès
In vino veritas

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6 commentaires

  1. Le propos ici est absurde de bout en bout, je pourrais le démontrer factuellement, mais je vous donnerais la sensation que vous pourriez être pertinente à penser ainsi. N’empêche c’est drôlement pratique ce genre de procédé rhétorique.

    1. J’approuve juste ce commentaire comme exemple de ce que je n’approuverais pas, une attaque sans argumentation, juste pour essayer de se donner un air supérieur. Vous auriez mieux fait de parler réellement ou vous taire Monsieur.

    1. Bonjour, je met ce commentaire ici aussi, comme sur ton site.

      D’une Camarade Charles n’est pas le gourou, nous avons une équipe d’édition et relecture et nous avons beaucoup aimé l’approche de Venus sur ce sujet via un thread twitter moins argumenté, et nous avons voulut qu’elle en fasse une version plus travaillée.

      De deux, même si la contre argumentation et le déroulé de ta vidéo et ton texte sont intéressant, tu aurais peut être pu passer sur les attaques ad hominem dans l’image de présentation de la video et son titre putaclic. Il ne me semble pas qu’elle t’ai injuriée ou montré de l’irrespect, elle a juste argumenté contre toi, vous n’êtes pas d’accord et cela arrive. Cependant j’imagine que ce titre servait à booster soit ton ego, soit celui de tes followers, mais c’est dommage car cela discrédite considérablement l’intérêt et la portée des propos qui suivent.

      Si parce que tu côtoie tous les gens dont tu parles au début de ta video tu t’attends à ce que ce site soit un recueil d’articles fermés dans une bulle, je pense que tu n’as pas saisit pleinement les principes qui ont donné naissance à la charlosphère et au charlistan.

      Si comme les SJW tu souhaites ignorer les tempsmodernes parce qu’un article ou deux ne vont pas dans ton sens, bien à toi!

      Cordialement.

  2. D’accord pour Camarade Charles, j’ai corrigé le tir. Il s’agissait d’un quiproquo avec Rektorat. J’ai tout de même essayé de ne pas lui tirer dans les pattes, simplement évoqué ma surprise.

    Pour le droit de réponse, j’ai fait parvenir une demande en début de semaine, sans réponse. J’ai eu le temps de faire la vidéo entièrement en parallèle d’un travail à temps plein et de travaux qui me prennent énormément de temps. C’était donc largement suffisant pour réagir, simplement me tenir au courant (je ne m’attendais bien évidemment pas à pouvoir publier une réponse dans la foulée). J’ai eu la courtoisie de prendre contact en amont, chose que je n’étais pas obligée de faire. Cette courtoisie n’a pas été retournée, jumelée à l’irrespect total que constitue l’article orignal, je m’estime plutôt bon joueur. Je vais tout de même signaler l’accord du droit de réponse sous la vidéo. Si toi ou Venus voulez écrire un pavé en réponse sous la vidéo, je l’épinglerai.

    « Bourgeoise mal apprivoisée » est sa propre description et je n’ai fait que faire une capture d’écran de sa propre page de présentation sur votre site, tout en reprenant l’image qu’elle avait choisi pour son article. Ce que je montre vient de votre propre site et de sa propre main, me le reprocher est donc assez malvenu.
    Quoiqu’il en soit, du taunt ouvertement misogyne et gratuit n’aurait pas été volé au vu des calomnies et de la malhonnêteté dont elle a fait preuve et qui n’a visiblement choqué personne dans la rédaction qui a consulté son article. Je ne crois pas que la qualifier de bourgeoise mal apprivoisée sans qu’elle ne se soit elle-même décrite de la sorte aurait été davantage irrespectueux que de me présenter comme un essentialiste réac’ sexiste crypto-complotiste qui cherche à asseoir secrètement la supériorité morale des hommes sur les femmes. La paille, la poutre. Le respect est totalement absent de son article, pas uniquement envers moi, mais aussi envers ses lecteurs ainsi que ses co-rédacteurs.

    Je doute que ce soit très pertinent de se présenter en tant qu’ouvert d’esprit si c’est pour en parallèle insinuer que je ne le suis pas pour l’unique raison que je corrige les malfaçons outrageuses de cet article. J’ai au contraire précisé que nos multiples divergences d’opinion n’était pas un problèmes, mais que c’était le caractère calomnieux qui m’avait choqué. Sans cela, je n’aurais probablement pas répondu. Ma réponse ne porte pas sur l’écart des salaires en lui-même, qu’elle pense ce qu’elle veut à ce sujet. J’ai essayé de montrer en quoi et comment elle avait déformé mon propos pour me calomnier, à aucun moment je n’ai attaqué sa position sur le sujet. Encore une fois : qu’elle pense ce qu’elle veut. Donc inutile de jouer les père-la-morale, à d’autres. Je ne m’attendais à rien de particulier sur le fond. J’ai lu quelques articles ici, je les ai trouvés agréables sans forcément bien appréhender les sujets dont il était question. En revanche, je m’attendais à un minimum de tenu, en effet.

    1. Désolé de te contredire, je ne sais ou tu as envoyé ta demande de droit de réponse, mais la seule que j’ai reçue est celle que j’ai commentée, et oui désolé, j’ai eu une semaine chargée et sur les commentaires c’est moi qui modère, on a pas tous le loisir de passer le temps qu’on veut sur ce genre de chose, un minimum de bienveillance sur le timing de personnes qui font un travail bénévole est de mise.

      Personnellement je ne rentrerais pas dans un débat du pourquoi tu comment avec toi je ne suis pas la pour cela, je t’ai juste dit que c’était moyen, que tu sembles aimer les piques qui font mal et si ça plait à tes followers tant mieux.

      Sur ce si Venus souhaite te répondre elle le fera.

      Cordialement et bonne continuation!

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