Avertissement : Mêmes considérations que pour l’article précédent, ceci est du recyclage d’un essai écrit en anglais par le passé que j’ai traduit, le style risque d’être assez mauvais (enfin pire que d’habitude). C’est pourquoi je vous conseille, si la lecture vous est trop insupportable (et même si elle ne l’est pas), d’aller lire les sources, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Ah, et il n’y a pas d’illustrations. Voilà voilà. Bonne lecture.

Avec une population de 61 millions d’animaux de compagnie, la France est le leader européen dans cette catégorie et les Français dépensent environ 3,5 milliards d’euros chaque année pour soigner leurs animaux, alimentant ainsi un marché de 20 000 emplois. Plus de la moitié de la population possède un animal de compagnie, un chiffre énorme comparé à la moyenne européenne (38%). 1 Cependant, la France est aussi la première en termes d’abandon d’animaux de compagnie et possède une production de viande massivement industrialisée. Cet essai tentera d’étudier l’histoire qui a conduit à la prise en compte des animaux de compagnie et domestiques en France, en remontant aux idées des Lumières, et le résultat que ces idées ont aujourd’hui dans la société française. On étudiera d’abord l’évolution de l’instrumentalisation des animaux à travers les siècles, corrélée à un soutien croissant à la lutte contre la souffrance animale et à leur reconnaissance en tant qu’êtres sensibles, puis cet essai développera sur les résultats actuels de l’évolution finale de ces idées.

La domestication des animaux n’est pas une chose récente bien sûr, elle remonte aux anciennes civilisations comme les Égyptiens et leur amour pour les chats, ou encore plus loin dans la Préhistoire avec l’apprivoisement, on pourrait même parler de création, des chiens par l’Homo Sapiens. Il n’est donc pas surprenant de constater que les animaux domestiques ont traversé les siècles en France, mais ils n’étaient pas, durant le Moyen-Age, utilisés pour les loisirs. L’animal était considéré comme un accessoire, un objet jetable ; la grande majorité de la population en avait un usage pratique, comme la chasse ou la conduite du bétail pour les chiens, ou les travaux agricoles/les transports pour les chevaux. Il en va autrement pour les membres de l’aristocratie, qui domestiquèrent les bêtes comme animaux de compagnie, en particulier exotiques, après le XVe siècle et la découverte du Nouveau Monde. Cependant, même là, dans des conditions où les animaux ne servaient pas un but pratique, physique, ils étaient toujours considérés comme un moyen d’obtenir la notoriété parmi la noblesse, c’était une façon d’impressionner, comme une mode vestimentaire. Ils n’étaient pas considérés comme faisant partie du foyer, et certains en étaient même chassés (dans le cas des chats par exemple) ; ainsi l’explique Eric Baratay, historien français et spécialiste des relations entre l’homme et l’animal : “Il n’y avait pas, à cette époque, d’interactions positives et de confort psychologique possibles entre les hommes et les animaux”. 2

Vient ensuite la Renaissance, qui remet en cause la place centrale accordée à l’homme par le christianisme, notamment par Montaigne qui explique que l’homme a un “devoir d’humanité”, mais ce genre de considérations est encore perçu négativement, et inspire une contre-philosophie encore plus radicale envers les animaux. Descartes répond à ces penseurs en décrivant les animaux comme des machines, incapables de ressentir la douleur du fait de leur absence d’âme (il croyait fermement à la dichotomie entre le corps matériel et l’âme, pour lui toutes les idées dérivaient de la seconde partie, même si je simplifie beaucoup ici). Ce n’est qu’au XVIIIe siècle, avec le siècle des Lumières, que cette vision a été fragilisée par une nouvelle vague de philosophes. Ceux-ci fondaient leurs théories sur l’enseignement de Locke selon lequel toutes les idées étaient créées par les expériences et les sens, ce qui impliquait que les animaux devaient au moins ressentir la douleur et même d’autres sentiments puisqu’ils possédaient des sens. Ces théories n’ont été discutées que par un petit nombre de savants, mais elles ont influencé toute la société cultivée et ont jeté les bases du premier grand changement de la perception des animaux dans l’histoire de la France : la Révolution.

La Révolution a déclenché les premiers débats publics sur les droits des animaux dans l’histoire du pays. Comme cela s’est produit avec l’invention du concept de patrimoine architectural, les révolutionnaires ont d’abord dû détruire pour comprendre la valeur des choses : la destruction de la ménagerie royale de Versailles en 1792, et l’assassinat de la plupart des animaux qui s’y trouvaient, ont conduit à des débats politiques sur la nécessité de préserver la vie des bêtes dans les zoos/ménageries. Après une vive polémique, notamment fondée sur l’idée que le gouvernement ne devait pas nourrir les animaux alors que le peuple ne mangeait pas à sa convenance, les Jacobins acceptèrent finalement d’ouvrir un nouveau zoo en 1794 au Jardin des Plantes. D’autres débats particulièrement révélateurs de l’esprit de l’époque sont menés pendant la période révolutionnaire : l’Institut national des sciences politiques et morales annonce par exemple la création d’un concours de mémoires sur le thème “A quel point les traitements barbares infligés aux animaux intéressent-ils la morale publique, et faut-il faire des lois à ce sujet ?”3, et la ville de Paris interdit les dompteurs publics d’animaux (en comparant cela à l’esclavage) tandis que le naturaliste Lacépède est également un opposant influent au traitement barbare des bêtes. La conception commune dans le débat public de l’époque se construit justement par comparaison entre la condition des animaux et celle des hommes, et c’est une caractéristique qui se retrouvera tout au long du XIXè siècle.Les classes supérieures de la société commencent d’ailleurs à critiquer la violence inutile exercée par les plus modestes sur les animaux, notamment sur les chevaux. Bien qu’en partie motivées par un mépris de classe, ces remarques scandalisées sont également basées sur des faits concrets, causés par l’augmentation de l’utilisation des animaux domestiques dans les zones urbaines : en effet, le XVIIIe et le XIXe siècle seront marqués par une énorme augmentation de la population animale, rendue de plus en plus accessibles aux populations modestes. Ces populations n’étaient pas habituées aux bêtes, et les traitaient de manière assez violente, ce qui est l’une des principales raisons qui a lancé le débat sur le sujet.

De plus, par opposition directe aux cartésiens, il y a pendant la Révolution la glorification de l’homme sensible, celui qui éprouverait de la compassion pour les autres êtres vivants et les traiterait bien. Peut-être sans le savoir, ces partisans de l’homme sensible se situaient en réalité dans la lignée directe de la philosophie de Thomas d’Aquin : selon eux, en traitant bien les autres espèces, les citoyens français seraient aussi bienveillants envers les autres citoyens, car ce que nous infligeons aux animaux est le reflet de ce que nous pourrions infliger aux autres humains. Le traumatisme des périodes de violence de la Révolution a fortement encouragé ce mouvement, qui avait pour base la paix sociale. Tous les êtres vivants sont considérés comme liés par la sensibilité et la souffrance, ce que démontrent les travaux publiés à titre posthume de Charles-Georges Le Roy, précurseur de l’éthologie, en 1794 et 1802 5.

Le XIXe siècle sera la continuation directe de cette nouvelle façon de promouvoir le bon traitement des animaux ; selon les idées de Gronier, l’éducation du peuple à ce sujet devrait être faite par les vétérinaires, qui avaient le devoir d’améliorer les conditions de vie des bêtes. Il est important de noter que tout ceci n’était applicable qu’aux animaux domestiqués, les autres, notamment les insectes ou les carnivores sauvages, ne bénéficiaient pas de cette nouvelle philosophie. L’arrivée de Bonaparte premier du nom mettra un frein temporaire aux démarches politiques envisagées au moment de la Révolution, mais elles aboutiront finalement à la création de la Société protectrice des animaux (SPA) en 1845 et à la première loi française de protection des animaux en 1850 (Loi Grammont). Cette loi, défendue à la fois par un général bonapartiste et un député de la gauche radicale, était écrite pour, dans un premier temps, protéger tous les animaux contre les mauvais traitements, mais sa version finale n’a finalement été qu’une protection des “animaux domestiques” contre les mauvais traitements publics6. Néanmoins, elle a créé un précédent, et un grand nombre de lois locales seront rédigées sur le sujet au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.

De plus, au cours de ce siècle, la population des animaux domestiques et de compagnie va augmenter de manière drastique : le nombre de chiens est multiplié par 3 et celui des chevaux presque par 2.  Alors qu’ils sont encore, au cours de ce siècle, massivement utilisés pour le travail physique, on constate tout de même une augmentation du nombre d’animaux de compagnie possédés par la population française et les premiers concours de chiens commencent à apparaître après 1859. Dans le même temps, alors que l’Eglise catholique continue de promouvoir l’idée de l’animal-machine de Descartes, les vétérinaires, poussés par les valeurs développées pendant la Révolution, acquièrent de plus en plus de pouvoir concernant le traitement des animaux.  De plus, si ces vétérinaires prônent une meilleure considération des animaux, ils inventent aussi le concept de “zootechnicien” et se mettent à créer de nouvelles races à un rythme intensif, à la recherche de celle qui rapporterait le plus. Le XIXe est un âge de contradictions, de paradoxes, car il voit se développer côte à côte à la fois l’utilisation de l’animal comme machine et le rapprochement de l’homme et de l’animal. 7

À la toute fin du siècle, les animaux domestiques sont désormais monnaie courante, au point qu’un cimetière pour chiens est ouvert à Paris pour la première fois dans l’histoire du pays, montrant ainsi comment la relation entre les humains et leurs animaux de compagnie s’est renforcée en moins de cent ans. Il est toutefois important de noter le scandale provoqué par ce cimetière, qui a fait l’objet de vives critiques de la part des catholiques ,qui considéraient que les animaux n’avaient pas d’âme et ne pouvaient donc pas avoir une sépulture tel un humain. L’évolution est remarquable, mais les mentalités sont encore loin de ce que nous connaissons aujourd’hui. De l’autre côté, des féministes comme Marguerite Durand et Maria Deraisme sont très engagées dans la défense des animaux, créant des refuges et des campagnes politiques. On remarque d’ailleurs une très forte porosité entre les mouvements féministes et ceux en faveur de la défense des animaux, qui continuera de se manifester jusqu’à nos jours. 8 L’anthropocentrisme est alors en difficulté, grâce aux travaux de Darwin dépeignant l’être humain tel un animal comme les autres ayant juste été chanceux au cours de son évolution, et le XXème siècle verra l’essor du mouvement des droits des animaux.

Jugée insuffisante par les associations, la loi Grammont de 1850 devient le centre des débats politiques sur le traitement à réserver aux animaux. Durant cette période, avant la Première Guerre mondiale, les discussions commencent à s’orienter de plus en plus vers les animaux de compagnie, notamment les chiens, montrant ainsi la progression accomplie en moins d’un siècle.  Entre 1909 et 1914, environ quatre projets de modification de la loi sont étudiés, l’un d’entre eux est même présenté par le ministre de la Justice de l’époque, mais tous échouent en raison de l’absence d’une définition correcte de la violence et de la souffrance (ils n’ont pas été en mesure de tracer une ligne claire entre une souffrance acceptable, causée par le droit du maître de corriger son animal, et une souffrance inacceptable). Davantage que la concentration du débat autour des animaux domestiques, et plus encore des animaux de compagnie, ce que ces propositions montrent, c’est que la définition des animaux comme “êtres sensibles” est désormais totalement acceptée dans la société française de l’époque. Plus personne ne remet en cause le fait que les animaux non humains souffrent effectivement. 9

Si ce courant de pensée, professant l’empathie pour les bêtes, n’a cessé de croître jusqu’à son énorme expansion dans les années 70 sous l’influence de Peter Singer, la France a également continué à développer de manière assez importante, surtout après les années 60, l’abattage industriel des animaux. Appelée “modernisation” après la seconde guerre mondiale, cette rationalisation du traitement des animaux domestiques est en réalité dans la continuité des travaux zootechniques du XIXe siècle. 10 Si la loi de 1964 oblige à étourdir les animaux avant de les abattre, montrant l’augmentation continue de l’attention portée à la souffrance des bêtes, la réalité est bien moins belle : elles sont toujours considérées comme des moyens de faire du profit, et optimisés jusque dans la mort pour être le plus rentable possible11. Le XXème siècle marque également la séparation (définitive ?) entre les animaux domestiques de production et les animaux de compagnie ; ceci est dû à l’urbanisation de la France, à l’exode rural, concentrant la population dans les villes (la séparant ainsi des encombrants animaux de ferme, inadaptés à ces zones), et à la normalisation des moteurs et des technologies, rendant l’utilisation du cheval, par exemple, inutile. Bien que les associations pour le bien-être, voire la libération, du bétail aient continué à se développer, ce sont les animaux de compagnie qui ont reçu le plus d’attention à cette époque et jusqu’à aujourd’hui. Étant plus proches des humains dans notre vie quotidienne, ils concentrent plus facilement notre empathie.

Ainsi, les XXe et XXIe siècles sont à nouveau marqués par un profond paradoxe entre un mouvement de protection des animaux toujours plus important et radical d’une part, et l’industrialisation des animaux en élevage d’autre part. En 1963, la loi française criminalise la cruauté envers les animaux et les reconnaît comme des êtres sensibles 14 ans plus tard, tout en encourageant l’élevage intensif et industriel12. La dichotomie, l’opposition, entre ces deux aspects de la cause animale semblent être là pour durer, et ce malgré les efforts de certains militants radicaux.

De nos jours

Il s’agit cependant de débats intellectuels et juridiques, mais la considération de leurs animaux de compagnie par les Français couvre bien d’autres sujets. Il existe déjà un clivage important entre les chats et les chiens, les chiens étant plus souvent choisis alors que les chats sont soit trouvés soit donnés par quelqu’un d’autre, installant une différence de relation au départ. Il y a une recherche d’avoir un chien alors que le chat ” s’impose ” à son propriétaire. Cela explique en partie pourquoi les Français dépensent moins pour leurs chats que pour leurs chiens, pourquoi ils sont plus enclins à euthanasier les chats que les chiens (16% contre 7% si le coût des soins vétérinaires est de plus de 1000€) et pourquoi ils se sentent plus proches des seconds. 13

La différence dans la possession d’animaux de compagnie est également liée aux conditions matérielles ; les chats sont de plus en plus privilégiés car ils s’adaptent bien à la ville (et aux appartements) et nécessitent moins d’espace et d’attention que les chiens, tandis que ces derniers sont plus fréquemment possédés par les propriétaires d’une maison. En outre, la possession d’un chien est étroitement corrélée négativement à la fréquence des vacances : les personnes qui voyagent le plus sont moins susceptibles d’avoir un chien que les parties les plus pauvres de la population qui ne peuvent pas se le permettre. La corrélation matérielle que l’on trouvait dans les années 80, lorsque les propriétaires de chiens étaient plus susceptibles d’être propriétaires d’un magasin (parce que le chien fait une alarme naturelle) a disparu avec la progression de la technologie, qui semble remplacer le travail des animaux dans de plus en plus de domaines. Un autre facteur est la possession transgénérationnelle d’animaux de compagnie, l’affection pour les animaux non humains se développe pendant la socialisation primaire, et il n’est donc pas surprenant de constater que les personnes ayant grandi avec un chien seront plus susceptibles d’en adopter un, et de même pour les autres espèces. 14

Bien entendu, l’aide psychologique apportée par les animaux de compagnie est l’une des principales raisons pour lesquelles ils sont si appréciés de nos jours. 70 % des propriétaires de chats ou de chiens déclarent qu’ils améliorent leur bien-être mental et éliminent leur stress, tandis qu’un propriétaire sur deux affirme que son animal l’aide à ne pas se sentir seul. 13 Parfois, les animaux de compagnie sont même directement utilisés comme traitement thérapeutique, ce qui est une innovation de la seconde moitié du XXe siècle. Les chiens, en particulier, jouent un grand rôle grâce à leur relation de fidélité et de proximité avec les humains : des chiens guides d’aveugles ou de sourds à l’apparition en France de la “médiation animale” en 2005, utilisée notamment dans les maisons de retraite pour tenir compagnie aux personnes âgées. Ce ne sont cependant pas les seuls animaux que l’on retrouve dans ce domaine, les chevaux aussi ont été développés comme thérapie vers la même période, nommée ” thérapie équine ” et prenant en compte ce qui est décrit comme la ” personnalité ” du cheval, en France après les années 1960. 15

Par ailleurs, il existe un phénomène d’intégration de l’animal à la famille, d’abord en lui donnant un nom qui lui assignera une identité (un tiers des chiens en France ont un nom humain), puis en lui parlant ou en ayant des interactions personnifiées avec lui. Les animaux de compagnie, et en particulier les chats et les chiens (qui sont de loin les plus étudiés), font aujourd’hui de plus en plus partie intégrante de la famille, par un certain mécanisme d’anthropomorphisme (pour nuancer, les animaux ont une place très particulière qui n’est pas aussi étudiée qu’elle le pourrait, ils ont tendance à être considérés au même titre que les humains dans le foyer sans être pleinement considérés comme tels)16. Il est également important de noter que si les animaux de compagnie sont plus fréquents dans les familles françaises, cela n’équivaut pas toujours à une proximité avec eux, puisque les personnes ressentant plus de proximité avec leur animal sont des femmes sans enfants17 (ce qui a conduit certains sociologues français comme Paul Yonnet à se demander si les animaux de compagnie ne faisaient pas concurrence aux enfants).

L’histoire de la perception des animaux en France a été peu étudiée, seulement par quelques intellectuels ces dernières années, mais à partir de leur travail on peut mettre en lumière la continuité entre les idées de la Révolution, tant en faveur que contre les droits des animaux, et la situation actuelle. Il y a une schizophrénie morale au sujet des animaux domestiques, séparée entre les animaux de compagnie, qui ont droit à l’empathie, et les animaux d’élevage, qui sont plus industrialisés chaque jour (même s’il y a quelques améliorations de leur situation ici et là), qui peut être retracée jusqu’au XVIIIe siècle. De plus, le lien entre les luttes sociales et le bien-être animal est évident, puisque les premiers partisans de la cause animale au moment de la Révolution étaient aussi des militants anti-esclavagistes, puis avec l’implication des féministes et de la gauche radicale au cours du XIXe siècle. Ce lien s’explique tout simplement par le fait que nous déduisons des caractéristiques humaines des animaux, et cela est encore plus vrai aujourd’hui, car les animaux de compagnie sont désormais considérés comme faisant partie de la famille et utilisés comme un moyen d’obtenir de la compagnie et de la compassion. Bien qu’il soit regrettable que beaucoup d’autres aspects n’aient pas été étudiés par les chercheurs (en France), il est certain que le domaine des études animales va se développer dans le pays et il sera intéressant de voir l’évolution, par exemple, du mouvement antispéciste, parmi d’autres mouvements animaliers radicaux en pleine expansion.

 

 

 

Bibliographie :

1 Statistiques – FEDIAF. (2020). L’industrie européenne des aliments pour animaux de compagnie. https://fediaf.org/who-we-are/european-statistics.html

 

2 Bourquin, J. (2020). Histoire des animaux domestiques : pourquoi nous ressemblons-nous autant ? France Inter. https://www.franceinter.fr/histoire/histoire-des-animaux-domestiques-pourquoi-nous-ressemblons-nous-autant

 

 

  3 Pelosse Valentin. Imaginaire social et protection de l’animal. Des amis des bêtes de l’an X au législateur de 1850 (Ire partie). In : L’Homme, 1981, tome 21 n°4. pp. 5-33. www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1981_num_21_4_368231

 

4 Baratay, É. (2012). La promotion de l’animal sensible. Une révolution dans la Révolution. Revue historique, 1(1), 131-153. https://doi.org/10.3917/rhis.121.0131

 

5Serna, P. (2010). Droits d’humanité, droits d’animalité à la fin du 18e siècle, ou la matrice du " racisme social " en controverse. Dix-huitième siècle, 1(1), 247-263. https://doi.org/10.3917/dhs.042.0247

 

6Hardouin-Fugier, É. (2009). Quelques étapes du droit animalier : Pie V, Schœlcher et Clemenceau. Pouvoirs, 4(4), 29-41. https://doi.org/10.3917/pouv.131.0029

 

7Quentin Deluermoz et François Jarrige, " Introduction. Écrire l’histoire avec les animaux ", Revue d’histoire du XIXe siècle, 54 | 2017. URL : http://journals.openedition.org/rh19/5180

 

8Grange, J. (2019). De l’animal de compagnie et du chien en particulier. Cités, 3(3), 83-94. https://doi.org/10.3917/cite.079.0083

 

9Eric Baratay. La souffrance animale, face masquée de la protection aux XIXe-XXe siècles. Revue Québécoise de Droit International, Editions Themis Inc, 2011, pp.217-236. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01569594/document

 

10 Porcher, J. (2002). " Tu fais trop de sentiment ", " Bien-être animal ", répression de l’affectivité, souffrance des éleveurs. Travailler, 2(2), 111-134. https://doi.org/10.3917/trav.008.0111

 

11 Baldin, D. (2014). De l’horreur du sang à l’insoutenable souffrance animale : Élaboration sociale des régimes de sensibilité à la mise à mort des animaux (19e-20e siècles). Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 3(3), 52-68. https://doi.org/10.3917/vin.123.0052

 

12 Renard, C. (2018). Du meuble à l’être sensible : la protection des animaux en cinq dates. France Culture. https://www.franceculture.fr/societe/du-meuble-letre-sensible-la-protection-des-animaux-en-cinq-dates

 

13 André, C. (2019). L’observatoire des Français et de leurs animaux de compagnie. IPSOS. https://www.ipsos.com/fr-fr/lobservatoire-des-francais-et-de-leurs-animaux-de-compagnie

 

 

14 Herpin, N. & Verger, D. (2016). La possession d’animaux de compagnie en France : une évolution sur plus de vingt ans expliquée par la sociologie de la consommation. L’Année sociologique, 2(2), 421-466. https://doi.org/10.3917/anso.162.0421

 

15 Michalon, J. (2019). Les enjeux sociaux du soin par le contact animalier. Rhizome, 2(2), 3-5. https://www.cairn.info/revue-rhizome-2019-2-page-3.htm

 

16 Antoine Doré, Jérôme Michalon et Teresa Líbano Monteiro, " Place et incidence des animaux dans les familles ", Enfances Familles Générations [En ligne], 32 | 2019, URL : http://journals.openedition.org/efg/6980

 

17Emilie Morand et François de Singly, " Sociologie d’une forte proximité subjective au chat, au chien ", Enfances Familles Générations [En ligne], 32 | 2019. URL : http://journals.openedition.org/efg/6445

 

 

 

 

 

 

 

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